La Nouvelle République, 22/09/2018
La Nouvelle République, 21/08/2018
Dans la matinée du dimanche 8 juillet, près de 50 personnes étaient installées paisiblement sous un espace arboré des pittoresques jardins du clos Saint-Gilles. A l’initiative de l’association Vous ne rêvez pas encore, tous étaient là pour écouter une nouvelle production de l’ensemble Ptyx, le Cercle des musiques disparues, conçue comme une rencontre privilégiée avec le public. En 1re partie, le clarinettiste de ce groupe musical, Antoine Moulin, a interprété un solo de la pièce de Giacinto Scelsi « Preghiera per un’ombra » qui veut dire « Prière pour une ombre », faisant référence à une femme qui danse avec son ombre.
Jean-Baptiste Apéré, directeur artistique de l’ensemble Ptyx, a ensuite présenté avec clarté des clés d’écoute pour ressentir, saisir le sens et mieux percevoir l’univers du compositeur Italien né en 1905 qui a créé cette œuvre en cinq heures.
S’en sont suivies des variations de Stockhausen tirées de douze mélodies des signes du zodiac interprétées par Isabelle Théo à la flûte traversière et Antoine Moulin à la clarinette, le tout délicieusement accompagné par Jean-Baptiste Apéré à la marimba. Le public, après le spectacle, a pu échanger ses impressions autour d’un verre convivial. Certains ont confié : « C’est impressionnant dans ce petit paradis de verdure. Cet ensemble a su se mettre à notre portée pour mieux apprécier cette œuvre méconnue ».
La Nouvelle République, 14/07/2018
La Renaissance Lochoise
Ce projet, mené par Jean-Baptiste Apéré, professeur à l’école, en collaboration avec l’ensemble Ptyx dont il est l’un des musiciens, avait pour objectif de montrer aux élèves, puis au public, les possibilités qu’offre l’électronique pour la capture, le mixage et la modification des sons et ce en liaison, ou pas, avec des images.
Ils ont ainsi créé la bande sonore de films muets tournés dans les années 50 par M. Vieux le photographe langeaisien de l’époque. Soit à partir des bruits captés dans la ville, de paroles enregistrées, qu’ils ont ensuite mixés. Soit en improvisant un accompagnement musical instrumental en direct sur les images.
Vraiment l’un des « musiciens » du groupe comme l’ont prouvé les trois interventions sur chaque paysage sonore. Symbiose, dialogue, écho entre l’électronique et l’extraordinaire pureté dans les aigus de la soprano Émilie Tillier sur Lonh, du Finlandais Kaija Saariaho. Complicité des sons électroacoustiques et des maracas d’un Jean-Baptiste Apéré virevoltant sur Temazacal de Javier Alvarez et enfin immersion quadripohonique du public entre la clarinette d’Antoine Moulin, mêlée à celles d’une bande pré-enregistrée pour New York counterpoint.
Un moment hors du monde pour les – trop peu nombreux – spectateurs, enrichi par les éclairages d’Hélène Aubineau.
La Nouvelle République, 14/03/2018
La Nouvelle République, 07/03/2018